Chapitre 2
Explorer paysages urbains et sauvages de mon Van Life
Sous le ciel étoilé et au milieu des lumières de la ville, le mini-van doré occupe le devant de la scène. Dans ce chapitre, je navigue dans les paysages du camping urbain furtif et des retraites sereines, en explorant l'invisibilité et le confort qui définissent l'expérience de la van life.
Avec le van entièrement transformé, un matelas en mousse à mémoire de forme pour moi et une couverture pour chien sur le sol pour Kenobi, je me suis lancé dans une aventure de 69 jours cette année. Le confort du van était sans commune mesure avec celui des années précédentes.
Le bruit de la pluie et du tonnerre ne me remplissait plus d'excitation nerveuse, mais je pouvais toujours apprécier les sons sur le toit. Non seulement je pouvais transporter plus de choses, mais je me suis aussi débarrassé de beaucoup de matériel dont je n'avais pas besoin. J'ai jeté la plupart de mes bâches, de mes cordes et de mes bacs de rangement, car il s'est simplifié tout au long du trajet.
Le plancher isolé semblait aider à garder l'intérieur plus frais, et je pensais que je venais de m'isoler du froid. Kenobi et moi nous y cachions pendant les heures les plus chaudes de la journée. C'était un bonus surprenant. Le matin, je passais la main et ouvrais la porte, écoutant les vagues et les oiseaux tandis que je me réveillais lentement. Le soir, quelques minutes après le coucher du soleil, je faisais l'inverse, claquant la porte en sachant que les mouches noires allaient arriver.
C'est si simple.
Comme il s'agit d'un mini-van doré, l'une des couleurs les plus courantes, je suis presque invisible dans les villes. Je pourrais camper juste devant votre maison pour la nuit, vous ne vous en rendriez pas compte. J'ai passé deux nuits en plein cœur du quartier des spectacles de Sault Ste-Marie sur le chemin du retour, confortablement installé dans mon sac de couchage à l'arrière.
À Thessalon, j'ai en fait passé deux nuits dans le parking du Tim Hortons. Il ferme pour la nuit, la station-service a des douches, et il y a une jolie petite plage à un demi-kilomètre de là. Elle est d'ailleurs incluse sur ma carte et j'en ai parlé dans mon billet "In Sha Allah". À l'autre bout du spectre, j'ai jeté ma tente devant le van dans quelques campings après que des gens se soient promenés dans mon emplacement en pensant que j'étais juste garé. Oui, des campings au sens propre, pas seulement un endroit où l'on peut se garer. En général, cela ne me dérange pas, mais quand j'ouvre les yeux à 6h30 et que des gens passent avec leur chien... ce n'est pas très agréable, et même moi qui adore les chiots.
Comme tout dans la vie, il y a le yin et le yang.
Dans la plupart des endroits où je campe, on ne peut pas vraiment planter une tente pendant la journée. On attire trop l'attention, alors j'essaie souvent de faire une sieste à l'ombre d'un arbre ou autre. La commodité de la camionnette pendant la journée est aussi un atout.
L'inconvénient de la caravane, c'est l'endroit où je peux l'emmener.
Avec la Matrix, le bon sens m'a dicté une certaine retenue, mais elle aurait pu facilement faire la colline de Tunnel Lake. CAA a dû venir chercher mon van en bas. Elle est arrivée presque jusqu'en haut, mais seulement presque.
Nous avons réussi à monter le plus gros de la colline, mais au sommet, j'ai ralenti suffisamment pour me faire arrêter. Je savais que mes pneus étaient en mauvais état et que si j'appuyais sur l'accélérateur, tout ce que je sentais, c'était du caoutchouc et je n'allais nulle part. J'ai essayé de virer en arrière pour trouver de la traction et à ma quatrième tentative, j'étais vingt pieds plus loin dans la colline, accroché à un arbre avec un rétroviseur côté passager cassé. Après avoir scié a mon revers pendant une éternité, j'ai réussi à couper l'arbre au ras du sol. Quelques tentatives supplémentaires pour virer de bord et c'est fini. Un ruisseau descend de la colline parallèlement au sentier et près du bas, ils se rejoignent. Mon pneu arrière est maintenant six pouces devant et j'attends le CAA. De toute évidence, je vais devoir faire preuve d'encore plus de retenue à l'avenir, ou me procurer le treuil que je veux vraiment.
Pour l'instant, c'est la retenue.
Pour l'année prochaine, je vais fabriquer de simples rideaux occultants pour le côté du lit au lieu de suspendre mes chemises aux crochets des costumes. Une moustiquaire découpée pour les fenêtres avant est maintenue en place par des aimants pour la rafraîchir la nuit. Pour le chauffage, une bougie réchauffe l'intérieur en un rien de temps. Des choses simples,
Mon frère et moi avons remplacé le support moteur avant. J'ai également ajouté une charnière à l'arrière du lit pour pouvoir accéder à l'espace de rangement par le hayon arrière et j'ai repeint l'intérieur à mon retour cette année. Leçon apprise, un vieux chien paresseux est généralement recroquevillé à l'endroit où vous avez besoin d'ouvrir l'espace de rangement pour pouvoir y accéder plus facilement.
Je garde également les yeux ouverts pour un bac de rangement sur le toit.